Hotels mit Pool in Cluis suchen
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Beliebte Hotels mit Pool

La source - Bungalow avec terrasse Ă Eguzon
Ăguzon-ChantĂŽme
9.0 von 10, Wunderbar, (2)
Der Preis betrĂ€gt 84 âŹ
inkl. Steuern & GebĂŒhren
17. Nov.â18. Nov.

Le Domaine de La TremblĂšre
Arthon
8.6 von 10, Hervorragend, (8)
Der Preis betrĂ€gt 85 âŹ
inkl. Steuern & GebĂŒhren
12. Nov.â13. Nov.

Le Domaine des Dryades
Pouligny-Notre-Dame
8.4 von 10, Sehr gut, (242)
Der Preis betrĂ€gt 88 âŹ
inkl. Steuern & GebĂŒhren
13. Nov.â14. Nov.

Cottage in the countryside, peace and quiet guaranteed
ARDENTES
10.0 von 10, AuĂergewöhnlich, (2)
Der Preis betrĂ€gt 104 âŹ
inkl. Steuern & GebĂŒhren
12. Nov.â13. Nov.

The Jones Lake Room - Ein Schlafzimmer Haus, SchlÀft 4
Bommiers
8.0 von 10, Sehr gut, (2)
Der Preis betrĂ€gt 83 âŹ
inkl. Steuern & GebĂŒhren
12. Nov.â13. Nov.

L'Escapade
Le Pechereau
9.0 von 10, Wunderbar, (45)
Der Preis betrĂ€gt 93 âŹ
inkl. Steuern & GebĂŒhren
12. Dez.â13. Dez.

Le Chalet du LĂącher-Prise
Ăguzon-ChantĂŽme
Der Preis betrĂ€gt 84 âŹ
inkl. Steuern & GebĂŒhren
12. Nov.â13. Nov.

GĂźte familial 4 chambres, 8-10 personnes Eguzon
Ăguzon-ChantĂŽme
10.0 von 10, AuĂergewöhnlich, (1)
Der Preis betrĂ€gt 238 âŹ
inkl. Steuern & GebĂŒhren
13. Nov.â14. Nov.
Dies ist der niedrigste Preis pro Nacht, der in den letzten 24 Stunden fĂŒr einen Aufenthalt mit 1 Ăbernachtung von 2 Erwachsenen gefunden wurde. Preise und VerfĂŒgbarkeiten können sich Ă€ndern. Es können zusĂ€tzliche Bedingungen gelten.
![Cluis-Dessous (Indre) Le chĂąteau domine la vallĂ©e de la Bouzanne. Cette forteresse des XIIĂšme et XVĂšme siĂšcles renferme un chĂątelet dâentrĂ©e avec des vestiges du pont-levis flanquĂ© de tours, un donjon du XIIĂšme siĂšcle sur motte, une enceinte et un corps de logis des XIVĂšme et XVĂšme. Elle domine la VallĂ©e de la Bouzanne. La chapelle castrale, serait romane. La forteresse protĂ©geait la frontiĂšre entre le royaume de France et le duchĂ© d'Aquitaine. L'aspect pĂ©dagogique du lieu est indĂ©niable. Les restaurations sont heureusement discrĂštes. Le premier seigneur connu de Cluis est Giraud (vers 1000 - 1040), probable vassal de DĂ©ols. Le second seigneur, Boson, est connu par des faits se rapportant Ă la fondation de lâĂ©glise de Neuvy Saint-SĂ©pulchre (vers 1042). Boson fut excommuniĂ© suite Ă son refus de comparaĂźtre devant le concile de Poitiers suite Ă des dĂ©saccords avec les clercs de Neuvy-saint-SĂ©pulchre (janvier 1078). Une charte concernant l'Ă©vĂȘque de Bourges fait mention de Boson et de son fils Bertrand en 1087. Cette famille s'est Ă©teinte vers 1090. Vers 1092, la chĂątellenie est partagĂ©e entre Eudes de LigniĂšres qui reçu la ville de Cluis (Cluis-Dessus), et les seigneurs de Gargilesse qui reçurent le castrum (Cluis-Dessous). Le dĂ©doublement de la paroisse aboutit aux appelations "Cluis-Dessus", la ville et "Cluis-Dessous", le castrum. Les seigneurs de Gargilesse gardĂšrent peu de temps le chĂąteau, celui-ci passant dans les mains d'Alard Guillebaud, en 1102. Alard Guillebaud mourut vers 1130 en laissant une fille (BĂ©atrix de ChĂąteaumeillant) qui Ă©pousa Raoul VI de DĂ©ols (seigneur de ChĂąteauroux). Cluis-Dessous retourna ainsi dans la maison de DĂ©ols alors que Cluis-Dessus resta au duc d'Aquitaine. Lors du divorce du roi de France et d'AliĂ©nor d'Aquitaine, en 1152, Ebbes de DĂ©ols reste fidĂšle Ă sa suzeraine remariĂ©e avec le futur roi d'Angleterre, Henri II Plantagenet. Le roi de France, Louis VII, en reprĂ©sailles,entreprend de dĂ©vaster les seigneries des DĂ©ols: il incendie La ChĂątre, ChĂąteau-Meillant et une partie du chĂąteau de DĂ©ols. Ebbes de son cĂŽtĂ© brĂ»le Cluis-Dessus dont le seigneur, Garnier de Cluis, est restĂ© fidĂšle au roi de France. C'est le dĂ©but des guerres franco-anglaises. En 1155, un diffĂ©rend entre les deux seigneurs au sujet de l'abbaye de Varennes, fut arbitrĂ© par Henri II PlantagenĂȘt. PlantagenĂȘt se dĂ©clara «fondateur, gardien et dĂ©fenseur de lâabbaye», et fit retirer lâinscription du seigneur de DĂ©ols. Ebbes de DĂ©ols mourut en 1160 en laissant DĂ©ols et Cluis-Dessous Ă son fils aĂźnĂ© Raoul VII. En 1176, Raoul entreprit le voyage de JĂ©rusalem et mourut, la mĂȘme annĂ©e, au retour, Ă Ravenne oĂč il fut enterrĂ©. Il laissait pour seule hĂ©ritiĂšre sa fille Denise de DĂ©ols* alors ĂągĂ©e de trois ans. L'oncle de Denise, Eudes seigneur de La ChĂątre et de ChĂąteaumeillant, la prend en charge. Henri II PlantagenĂȘt menace d'assiĂ©ger La ChĂątre si la fillette ne lui est pas remise. Ayant en charge de Denise, PlantagenĂȘt sâempara de la jouissance de ses seigneuries. Henri II mariera la fillette Ă un des ses chevaliers, Beaudouin de Rives. Celui-ci meurt alors que Denise n'a pas 16 ans.Le fils de Henri II, Richard Ier dit Coeur de Lion, remariera Denise Ă AndrĂ© de Chauvigny, en l'Ă©glise de Salisbury en 1189, en prĂ©sence d'AliĂ©nor d'Aquitaine. En 1188, Philippe Auguste sâempare de ChĂąteauroux et de nombreux chĂąteaux du Bas-Berry. Ă la suite du traitĂ© du Goulet, en mai 1200, Jean-sans-terre abandonne l'hommage des seigneurs berrichons au profit de Philippe Auguste. Par Denise, AndrĂ© de Chauvigny est seigneur de DĂ©ols*, La ChĂątre, ChĂąteauroux, etc. Le couple donna naissance Ă Guillaume Ier de Chauvigny, seigneur vers 1206. Câest lui qui dut affranchir les habitants de Cluis-Dessous, vers 1215*. Il mourut au dĂ©but de lâannĂ©e 1234. Ce sont les Chauvigny qui crĂ©eront la forteresse telle qu'elle se prĂ©sente. AprĂšs Guillaume Ier, se succĂ©deront comme seigneurs de Cluis-Dessous : Guillaume II*, son fils; Guillaume III*, fils du prĂ©cĂ©dent, Ă l'origine de la forteresse; AndrĂ© II*, fils du prĂ©cĂ©dent; AndrĂ© III fils du prĂ©cĂ©dent qui mourra Ă la bataille de Poitiers en 1356*. A la fin du XIVe siĂšcle, vers 1358, Cluis-Dessous entra briĂšvement dans la famille de Villemur, par mariage du vicomte de Villemur avec Marguerite de Chauvigny, fille de AndrĂ© III. La chĂątellenie devant revenir Ă la maison de ChĂąteauroux aprĂšs la mort de Marguerite de Chauvigny et de ses enfants, la maison de Villemur ne gardera Cluis-Dessous que jusqu'en 1401. Guy II de Chevigny, petit fils de AndrĂ© III de Chauvigny, rĂ©clama son bien et aprĂšs paiement de 10 300 livres tournois et 4000 florins il prit possession de la chĂątellenie le 11 aoĂ»t 1401. Guy II* sâinstalla au chĂąteau oĂč il y mourut en 1422 Ă 76 ans. Guy III hĂ©rita de Cluis-Dessous (et ChĂąteauroux). Il aparticipa Ă la chevauchĂ©e de Jeanne d'Arc vers Reims. Homme pieux, il fonda un ermitage dans le bois du Plaix. Il mourut Ă 75 ans, Ă ChĂąteauroux, le 25 mars 1483. François, fils aĂźnĂ© du prĂ©cĂ©dent, prĂȘta hommage Ă l'abbaye de Saint-Sulpice de Bourges*, pour Cluis-Dessous en juillet 1484. Son fils, AndrĂ© IV de Chauvigny, Ă©pousa Louise de Bourbon-Montpensier. A la mort de son Ă©poux en janvier 1503, le couple n'ayant pas d'enfants, Louise hĂ©rita des domaines. Elle Ă©pousa en secondes noces, en 1504, un cousin de la branche Bourbon-VendĂŽme, Louis de Bourbon prince de la Roche-sur-Yon. AprĂšs un long procĂšs avec les hĂ©ritiers naturels, les chĂątellenies de Cluis-Dessous, Neuvy Saint-SĂ©pulcre, Aigurande et du ChĂątelet reviennent Ă Louise de Bourbon. Cluis-Dessous Ă©tait dĂ©sormais dans la famille Bourbon-Montpensier. PrĂ©fĂ©rant la cour, les Montpensier ne mettront pas souvent les pieds Ă Cluis-Dessous. Au XVIIe siĂšcle, Anne Marie-Louise d'OrlĂ©ans, duchesse de Montpensier*, la "Grande Mademoiselle", fera restaurer la chapelle Notre-Dame de la TrinitĂ© proche du chĂąteau. On signale son passage Ă Cluis-Dessous en 1666. L'hĂ©ritier de Anne Marie-Louise d'OrlĂ©ans, Philippe d'OrlĂ©ans, frĂšre de Louis XIV, abandonna complĂštement le chĂąteau qui perdit rapidement de sa splendeur. Les ducs perçoivent les revenus de Cluis-Dessous mais la forteresse est dĂ©laissĂ©e. En 1697, la chĂątellenie est vendue, avec les seigneuries d'Aigurande et de Sainte-SĂ©vĂšre, Ă LĂ©onor de Flexelles*, dit le "marquis de BrĂ©gy", ambassadeur en Pologne et en SuĂšde. Le marquis de BrĂ©gy reçut Cluis-Dessous en paiement d'une dette. Le chĂąteau resta peu de temps dans la famille de BrĂ©gy, le dernier du nom, Germain Christophe*, mourut en 1762, sans descendance. Gabriel de Montaignac, descendant des Gaucourt, seigneurs de Cluis-Dessus, par sa mĂšre, racheta le chĂąteau de Cluis-Dessous et de ses dĂ©pendances en 1767*, et rĂ©unit les deux paroisses de Cluis-Dessus et de Cluis-Dessous. Le domaine passa ensuite par mariage dans la famille du marquis de Lestrange*. Les deux Cluis furent rĂ©unis en une seule commune en 1818. La commune achĂšte le chĂąteau en 1980, sa consolidation et son animation sont confiĂ©es Ă lâASSC (Association pour la sauvegarde des sites de Cluis). Un ancien manuscrit, copiĂ© par le PĂšre PĂ©an Cordelier, assure que Raoul VII de DĂ©ols eut deux fils qu'un accident lui enleva en mĂȘme temps, l'aĂźnĂ© Ă 16 ans et l'autre Ă 14. "Ces deux jeunes Princes prenant ensemble le divertissement de la chasse sur l'Ă©tang de Grammont, l'un d'eux tira sur un canard et le tua, et le voulant prendre se jeta inconsidĂ©rĂ©ment dans l'Ă©tang, oĂč l'autre le voyant engagĂ© et en pĂ©ril, et voulant secourir, s'y jeta aussi, et l'un et l'autre y pĂ©rirent misĂ©rablement ; ce qui fut cause pour le Prince leur pĂšre en mĂ©moire de cet accident, qui lui enlevait l'espĂ©rance de son nom et l'appui de sa maison, fonda au mĂȘme lieu l'Ă©glise et le prieurĂ© de Grammont, qu'il dota de ses biens, et fit Ă©riger en l'Ă©glise un tombeau Ă©levĂ©, oĂč l'on voit encore aujourd'hui dans les ruines de ce prieurĂ© les effigies de ces deux jeunes Seigneurs gravĂ©s sur leur tombeau ..." (Histoire de Berry. Par Gaspard Thaumas de la Thaumassiere - Bourges 1689) L'abbĂ© de DĂ©ols, attaquera le mariage de Denise de DĂ©ols avec AndrĂ© de Chauvigny, au prĂ©texte d'une consanguinitĂ© incertaine qui en rĂ©alitĂ© n'est qu'une question d'intĂ©rĂȘts. L'Ă©vĂȘque de Bourges suivra son curĂ©, et prononcera la nullitĂ© du mariage. Le couple fera appel au pape CĂ©lestin III, mais c'est son successeur, Innocent III qui validera le mariage. Innocent III dĂ©clarera: «il n'est pas facile de ne pas admettre un mariage qui a durĂ© si longtemps et d'oĂč une nombreuse descendance est issue». Cette apparente bienveillance du Pape cache certainement un marchandage, le seigneur de DĂ©ols reconnaissant la puissance de l'abbaye de DĂ©ols. "La chĂątellenie de Cluis-Dessous est composĂ©e de quatre paroisses, dont les habitants Ă©taient autrefois des serfs du seigneurs chĂątelain. Ces habitants furent affaranchis par des seigneurs de la maison de Chauvigny, et la seigneurie est divisĂ©e de tems immĂ©morials en quatre affranchissements gĂ©nĂ©raux, celui du bourg et paroisse de Cluis, celui de la ForĂȘt-Montpeigner, celui de Crozon, et celui de Mouheres. Le seigneur s'est rĂ©servĂ© dans chacun de ces affranchissements des droits dont les uns sont purement personnels, les uns rĂ©els, et les autres mixtes, qui son dĂ»s par les habitants Ă cause des fonds dont ils sont propriĂ©taires." (Oeuvres posthumes de maĂźtre Louis de HĂ©ricourt contenant ses mĂ©moires sur des questions de droit civil, tome II - Paris 1759) Guillaume II, participa aux deux croisades de Saint-Louis. Il mourut de retour de la deuxiĂšme, Ă Palerme, en janvier 1271. Guillaume III succĂ©da Ă son pĂšre Guillaume II. C'est ce seigneur qui fit construire la forteresse. En 1292, il fit faire un dĂ©nombrement de ses fiefs. AndrĂ© II, prĂȘte hommage Ă lâabbĂ© de Saint-Sulpice, son suzerain effectif, le 27 septembre 1327. Il donnera la chĂątellenie en apanage Ă son fils AndrĂ© III le 11 janvier 1335, mais son pĂšre ayant promis Ă sa fille Marguerite une dot de 1000 livres de terres lors de son mariage avec le vicomte de Villemur, AndrĂ© III dut renoncer. Le 19 septembre 1356, l'armĂ©e française est Ă©crasĂ©e par les archers anglais au nord de Poitiers (Ă NouaillĂ©-Maupertuis). Cette dĂ©faite militaire relance la guerre de Cent Ans et qui avait commencĂ© vingt ans plus tĂŽt sous Philippe VI de Valois. L'armĂ©e anglaise de 7 000 hommes est commandĂ©e par le Prince Noir. Le roi de France, Jean II le Bon, aligne 15 000 hommes. La charge des chevaliers français tourne au dĂ©sastre devant les archers anglais. Jean le Bon et son quatriĂšme fils ĂągĂ© de 14 ans, Philippe le Hardi, lĂąchĂ©s par les chevaliers lors de la poursuite du Prince Noir, seront fait prisonniers. C'est au cours de cet Ă©pisode que Philippe le Hardi encouragera son pĂšre, par ces paroles cĂ©lĂšbres ; "PĂšre, gardez-vous Ă droite, pĂšre, gardez-vous Ă gauche !". Le roi d'Angleterre, Edouard III, exigera une Ă©norme rançon pour la libĂ©ration du roi de France. A la mort de Jean le Bon en 1364, seul un tiers de la rançon a Ă©tĂ© payĂ©. Le traitĂ© de BrĂ©tigny, en 1360, cĂ©dera pratiquement tout le sud-ouest de la France au royaume d'Angleterre. Guy II de Chauvigny, Ă©galement vicomte de Brosse, ayant pris le parti du roi, se battra aux cĂŽtĂ©s de Dugesclin. Il sera fait chevalier de sa main. Guy II meurt Ă Cluis-Dessous en 1422. SituĂ©e Ă l'ouest de Bourges, l'abbaye bĂ©nĂ©dictine Saint-Sulpice avait Ă©tĂ© dotĂ©e d'un marchĂ© hebdomadaire et de foires annuelles par Louis le Pieux. Charles le Chauve lui accorda de nombreux privilĂšges judiciaires, fiscaux, Ă©conomiques. L'abbaye Saint-Sulpice alliait puissance matĂ©rielle et prestige religieux. A l'origine Ă©tait une modeste colonie religieuse organisĂ©e par l'Ă©vĂȘque Sulpice au VIIe siĂšcle. Dans un acte de 650, on apprend que Clovis II accorde de nombreux avantage Ă l'abbĂ© de Saint-Sulpice. Le monastĂšre avait rĂ©pondu favorablement, avec 20 monastĂšres du Berry sur 29, Ă l'appel de Philippe le Bel Ă le soutenir dans sont conflit avec la papautĂ©. Anne Marie-Louise d'OrlĂ©ans, duchesse de Montpensier, dite "la Grande Mademoiselle", cousine germaine de Louis XIV, prit parti pour la Fronde des princes (1650-1653), elle fit mĂȘme tirer les canons de la Bastille contre les troupes royales et ouvrir les portes de Paris Ă CondĂ©, le 1er juillet 1652. L'Ă©chec de la Fronde auboutira au renforcement de la monarchie. Contrainte de s'exiler aprĂšs le retour du jeune roi et de Mazarin, elle demeura sur sa terre de Saint-Fargeau jusqu'en 1657. En 1670, ĂągĂ©e de 45 ans et toujours non mariĂ©e, elle tombe amoureuse du bellĂątre Lauzun de six ans son cadet. SĂ©ducteur impĂ©nitent, Lauzun disputa mĂȘme au roi la conquĂšte de madame de Valentinois, ce qui lui fit goĂ»ter la bastille une premiĂšre fois. Il sĂ©journa Ă la bastille une deuxiĂšme fois, pour s'ĂȘtre cachĂ© sous le lit du roi et de madame de Montespan, afin d'Ă©couter leur conversation, pour savoir si la maĂźtresse du roi Ă©tait responsable d'un refus du roi concernant une charge demandĂ©e. AprĂšs avoir d'abord acceptĂ©, devant le tolĂ© gĂ©nĂ©ral, le roi refusa le mariage de la Grande Mademoiselle et de Lauzun. Lauzun, arrĂȘtĂ© dans sa chambre Ă saint-Germain, fut conduit par d'Artagnan Ă la forteresse de Pignerol oĂč il retrouva Fouquet; il y resta 10 ans, de 1671 Ă 1681. En 1695, Ă l'Ăąge de 62 ans, le vieux barbon Ă©pouse une belle-sĆur de Saint-Simon, GeneviĂšve-Marie de Durfort, ĂągĂ©e de 15 ans. Il s'Ă©teint en 1723 Ă 90 ans. On dit que la duchesse de Montpensier Ă©pousa Lauzun secrĂštement, vers 1671, ce qui n'empĂȘchera pas Lauzun de reprendre sa carriĂšre de sĂ©ducteur. MalgrĂ© sa grande richesse, la duchesse de Montpensier resta d'une avarice lĂ©gendaire qui la rendit peu sympathique. Le 15 avril 1693, elle fut prise d'une maladie de vessie qui s'aggrava rapidement. Elle mourut le 5avril, Ă 66 ans, et fut enterrĂ©es Ă Saint-Denis. "Au milieu de la cĂ©rĂ©monie, une urne dans laquelle, par un arrangement bizarre, on avait enfermĂ© les entrailles, « se fracassa avec un bruit Ă©pouvantable et une puanteur subite et intolĂ©rable [59]. » Des femmes sâĂ©vanouirent, le reste de lâassistance gagna le grand air Ă la course. « â Tout fut parfumĂ© et rĂ©tabli, » mais cette scĂšne burlesque devint la risĂ©e de Paris. Il Ă©tait Ă©crit que la Grande Mademoiselle aurait toujours son petit coin de ridicule, mĂȘme le jour de son enterrement." (La Grande Mademoiselle - ArvĂšde Barine - Revue des Deux Mondes tome 25, 1905) LĂ©onor de Flesselles (Flexelles, FlĂ©celles) dit «Marquis de BrĂ©gy» dĂ©cĂ©dĂ© sans enfants en 1712. Il est Ă©galement vicomte de Corbeil, seigneur de Tigery, chevalier dâhonneur au SiĂšge & PrĂ©sidial de CrĂ©py-en-Valois, conseiller dâEtat, Lieutenant pour le Roi au Gouvernement de lâIsle de France, Ambassadeur Extraordinaire en Pologne puis en SuĂšde. En 1676, il Ă©pouse en premiĂšres noces Dame Marie des Croisettes-de Saint Mesme et en seconde noces (dĂ©cĂ©dĂ©e en octobre 1688), et en secondes noces, en 1696, Catherine Jeanne Auzanet, fille de BarthĂ©lĂ©mi Auzanet, conseiller au Grand Conseil . Germain Christophe FlĂ©celles dit le Marquis de BrĂ©gy, baron de Sainte-SĂ©vĂšre, seigneur de BrĂ©gy, d'Aigurande, d'Aigurandelle, de Cluis-Dessous, de la VervolliĂšre, etc, est dĂ©cĂ©dĂ© en aoĂ»t 1762 dans la terre de Cluis-Dessus appartenant au marquis de Gaucourt. Il fut inhumĂ© dans l'Ă©glise Saint-Christophe de Cluis. Le fief comprend 100 hameaux ou mĂ©tairies (sur les paroisses de Cluis-Dessus, Mouhers, Crozon, La Buxerette, Saint-Denis de Jouhet et autres), ainsi que le fourneau Ă fer de Cluis-Dessous et les forges de Crozon. Mariage de Gabrielle de Montaignac avec Alexandre de Lestrange en 1770. www.syndicat-initiative-cluis.com/histoire/ archive.is/OeRR fr.wikipedia.org/wiki/Cluis www.rempart.com/site-forteresse-de-cluis/123362 www.rempart.com/asso-association-pour-la-sauvegarde-des-s...](https://images.trvl-media.com/place/3000039048/98396470-8671-4ee6-a7b8-bc19de664571.jpg?impolicy=fcrop&w=1200&h=500&q=medium)































